La meilleure communication et planning pour les sapeurs-pompiers

Fiche technique du SDIS 64

Le SDIS 64 des Pyrénées Atlantiques a été le premier département à s’équiper de bips RES.O dotés de cartes SIM Swissphone. Aujourd’hui, il possède une grande expérience sur l’exploitation optimisée de ces TIAS (terminaux individuels d’appel sélectif). Notamment dans les facultés de gestion des plannings qu’ils offrent aux personnels. Après avoir connu toutes les générations du RES.O, le SDIS teste en ce moment le nouveau RES.Q LTE avec technologie IOT.

Le SDIS 64 en bref

Le SDIS des Pyrénées Atlantiques (7645 km2 & 679’354 habitants) dispose d’un effectif de 470 sapeurs-pompiers professionnels et de 1’800 sapeurs-pompiers volontaires. Le SDIS 64 gère aujourd’hui 48 sites dont 2 centres de montagne (Gourette et La Pierre St Martin activés en saison hivernale), 2 aéroports (Uzein et Biarritz) et 1 seul service 3SM.

C’est en 2007 que Philippe Barbaud, technicien informatique, a été intégré au projet de changement de la plateforme d’alerte. Un objectif majeur consistait à donner à l’ensemble des SPV la possibilité de gérer leur planning, sans passer par un serveur manager vocal. Le but était d’avoir « une vision assez claire de tous les engins du département qui sont armables à un instant T » afin que le SDIS puisse à tout moment accomplir sa mission dans les meilleurs délais.

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« Nous sommes en train de tester ce nouveau RES.O avec LTE Cat M1 et nous sommes très curieux des résultats. »
Philippe Barbaud technicien informatique du SDIS 64

Une philosophie d’avant garde

Depuis 2012, chaque SPV se met directement en relation avec la plateforme d’alerte Systel au CTA, grâce à des passerelles établies via son RES.O. 1’700 RES.O avec cartes SIM Swissphone ont été commandés. Philippe Barbaud précise, « on a essuyé les plâtres » et inévitablement « certains petits soucis ont été rencontrés sur le terrain ». Et d’ajouter, « ils ont été rapidement solutionnés ». Ce fut le cas de l’autonomie qui a été accrue grâce à de nouvelles batteries (plus volumineuses) et par l’évolution du logiciel. Le changement était aussi une toute nouvelle expérience au niveau opérationnel. Philippe Barbaud le confie : « on a insisté, au niveau de l’encadrement, sur la nécessité que les agents devaient jouer le jeu ». D’ailleurs, « on peut fournir des statistiques au bip près : par exemple, tel bip a été sollicité tant de fois pour se mettre disponible » … Ainsi, la réaction ne tarde pas : « ceux qui se mettent rarement disponibles, sont rappelés à l’ordre par leur chef de centre ».

Deux vecteurs d’alarme

Avec les RES.O dont dispose le SDIS 64, deux vecteurs d’alarme sont possibles : via POCSAG ou via GPRS. La plupart des SPV sont alarmés via POCSAG comme vecteur primaire, ce qui permet d’optimiser la consommation d’énergie en offrant une autonomie de batterie jusqu’à six semaines. Cependant le réseau GPRS du bip transmet un acquit technique automatique (accusé de réception), ainsi qu’un acquit tactique manuel de l’intervenant de type « je viens » ou « je ne viens pas ». Si aucune réponse ne parvient, le système Start cherche quelqu’un d’autre.

Certains cadres, chefs de centre, adjoints ou spécialistes, mais également certains pompiers non ou mal couverts par le réseau POCSAG sont déclenchés par le réseau GPRS. Si Start n’obtient pas de réponse dans les trois minutes, il transmet l’alarme via le réseau POCSAG. Le RES.O peut se trouver alarmé par deux vecteurs d’alarme : c’est la garantie d’atteindre une personne au mieux. Globalement, ce choix de vecteurs primaires différents assure une réponse opérationnelle adaptée. Cela optimise l’autonomie des terminaux et palie aux problèmes POCSAG rencontrés lors d’orages en même temps.

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« Les batteries du RES.O fonctionnent encore au bout de 7 à 8 ans d’utilisation intensive, ce qui est extrêmement rare. Avec les nouvelles générations de RES.0, on peut tabler sur une autonomie d’environ trois jours en GPRS. »
Philippe Barbaud technicien informatique du SDIS 64

Nouvelle génération de RES.O

Le RES.O est unanimement apprécié du fait qu’il se manipule d’une seule main. Les informations affichées sont jugées suffisantes. Quant à la possibilité de gérer le planning, elle se réalise de manière très simple. Avec les améliorations initiées au départ, l’autonomie de batterie de 24h pour les cadres était acceptable, mais pas vraiment satisfaisante. Philippe Barbaud estime que la qualité des batteries est bonne : « Elles fonctionnent encore au bout de 7 à 8 ans d’utilisation intensive, ce qui est extrêmement rare. » Cependant, cet inconvénient a conduit Swissphone a retravaillé le RES.O en 2017, pour augmenter la capacité de la batterie et diminuer la consommation d’énergie du RES.O. En plus, il a été relooké. Depuis 2018, le SDIS 64 qui utilise ce nouveau RES.O a de bons retours d’expériences : « Avec les nouvelles générations de RES.O, on peut tabler sur une autonomie d’environ trois jours en GPRS, ce qui est beaucoup mieux. »

Et les applications smartphone?

Questionné sur les applications d’alarme pompiers conçues pour des téléphones portables, Philippe Barbaud, est catégorique : « nous on a les bips RES.O avec module GPRS intégré. Donc, les agents n’ont pas à employer leurs téléphones portables personnels, ni à utiliser leurs abonnements pour recevoir les alarmes ou gérer leurs plannings. Notre solution tout en un est idéale, car elle n’implique pas de matériel perso pour les agents du SDIS. Un bip perdu ou HS, se trouve spontanément remplacé ». Concrètement, dans le domaine de l’alarme des personnels, le SDIS 64 n’a pas de parc de smartphones à gérer… La maintenance est assurée par le SDIS sur du matériel qui lui appartient et qu’il connaît bien. Il nous a par ailleurs confié que « d’ici à 2021, on va rester sur le même concept. On va maintenir l’acquisition annuelle d’une cinquantaine de RES.O et d’une vingtaine de DE715. Il y a même de fortes chances que nous continuerons à utiliser les RES.O en 2022 et 2023. »

Options : GPS, bouton SOS, LTE Cat M1

En plus d’un module GPRS, le RES.O du SDIS 64 dispose d’un module GPS intégrée dans le terminal. Ce qui permet en théorie de localiser les intervenants de manière précise, cas des équipes terrestres des Fêtes de Bayonne par exemple. Jusqu’à aujourd’hui, cette fonction n’est pas généralisée : elle se révèle rarement employée, car elle réduit considérablement l’autonomie du bip. En plus, les intervenants n’ont pas souhaité être localisés. La fonction GPS propose aussi un bouton SOS, avec lequel son détenteur signale qu’il a besoin d’aide. Le SDIS n’a pas remonté de besoin d’un tel bouton jusqu’à présent. Par contre, le SDIS 64 est hautement intéressé par le RES.O avec module IoT LTE Cat M1 / Cat NB1 qui sortira prochainement avec une autonomie de batterie nettement supérieure et une meilleure couverture réseau.

La solution de Swissphone

Terminaux

TIAS RES.O 2G
TIAS RES.O 2G nouvelle génération
TIAS RES.O LTE Cat M1 / CAT NB1

Fiche technique du SDIS 64

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